Rationalisation De La Biodiversité Dans Les Pays De La CEMAC
Victor Kagni

Résumé
Les pratiques humaines irresponsables et conditions sanitaires déplorables dans les pays de la CEMAC (Congo, Gabon, Cameroun) émettraient du CO2, un gaz à effet de serre susceptible d’augmenter le réchauffement climatique très nocif pour la vie des espèces sur terre (biodiversité, populations...). La tendance à la baisse de ce gaz, nous amène à nous interroger sur la rationalisation de la biodiversité (principale source des revenus des pays pauvres) alors que les revenus semblent faibles. Le droit de propriété de cette biodiversité confère un droit de participation au capital des entreprises d’activités primaires. La valorisation et la rémunération de ce capital naturel en contrepartie de la renonciation de l’exploitation d’une partie de la biodiversité amorceraient la décroissance et tasseraient les conflits éventuels. L’encadrement des comportements irresponsables, l’intégration des critères environnementaux dans la notation des pays et la création d’une agence internationale de veille environnementale susciteraient une intégration écologique mondiale.

Full Text: PDF     DOI: 10.15640/imjcr.v4n1a4